Quand fallait-il commander du mazout au premier semestre 2024 ?
Quand on utilise du gasoil de chauffage, il est naturel de chercher à obtenir le meilleur prix pour son achat de mazout. En tant que plateforme réunissant de nombreux fournisseurs, nous vous aidons à repérer quel est le meilleur moment pour passer votre commande de mazout. Pour cela, nous faisons régulièrement le point sur l’évolution des prix.
Aujourd’hui, nous vous proposons de revenir sur l’évolution du prix de votre achat de mazout depuis le début de l’année 2024.
Le prix de l’achat de mazout très fluctuant depuis janvier
En jetant un œil à la courbe d’évolution des prix au cours des six premiers mois de l’année 2024, on se rend rapidement compte que celle-ci a connu de nombreux soubresauts.
Le 1er janvier, un litre de mazout s’échangeait ainsi contre 0,8894 euro pour une commande de 2.000 litres, avant de connaître une hausse relativement constante jusqu’au 13 février. À cette date, il atteignait un premier pic important à 1,025 euro le litre.
Ensuite, le prix du mazout est redescendu sous la barre de l’euro durant tout le mois de mars avant de connaître une deuxième envolée, la plus importante du semestre, le 28 mars. Ce jour-là, le prix officiel du gasoil de chauffage était de 1,0396 euro le litre, toujours pour une commande de minimum 2.000 litres.
Depuis lors, le prix pour un achat de mazout a eu tendance à diminuer progressivement pour atteindre un prix plancher le 7 juin à 0,8365 euro/litre. C’est à cette date qu’il était le plus avantageux de passer sa commande au cours des six derniers mois.
Depuis lors, le prix d’achat du gasoil est reparti à la hausse, clôturant le semestre à 0,9395 euro/litre. Entre début janvier et fin juin, le tarif du mazout de chauffage a donc connu un écart maximal de 406,2 euros pour un plein de 2000 litres. En effet, une telle commande a coûté de 1.673 euros (7 juin) jusqu’à 2.079,2 euros (28 mars).
Le prix de l’achat de mazout impacté par la géopolitique
Durant les trois premiers mois de l’année, la demande de pétrole a été plus importante que prévu et le prix du baril n’a fait qu’augmenter. Cette tendance haussière soutenue est alimentée par des facteurs de risque accrus en matière d'approvisionnement.
Le prolongement des réductions volontaires de l’offre de l’OPEP+, combiné aux attaques menées par l’Ukraine contre les infrastructures pétrolières russes, ainsi que les perturbations continues des flux de matières premières à travers la mer Rouge, ont ainsi fait planer un doute sur l’offre. Dans un contexte global où la demande se maintient, les prix du pétrole sont donc partis à la hausse.
Depuis le printemps, malgré un contexte géopolitique toujours trouble, que ce soit en Ukraine ou au Moyen Orient, et le maintien des quotas de production de l’OPEP+ ; les prix du pétrole ont enregistré une baisse, la demande mondiale n’étant pas à la hauteur des attentes, malgré une certaine reprise fin juin.
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