Le prix du mazout de chauffage au plus haut depuis le mois de novembre
Évoluant chaque jour en fonction de plusieurs paramètres, le prix du mazout de chauffage a atteint un niveau inégalé depuis le mois de novembre 2023. Le 10 février dernier, le litre de combustible a dépassé la barre de l’euro. Revenons sur ces dernières semaines.
Un mois de janvier favorable
Le début de cette nouvelle année a été relativement calme en ce qui concerne le prix du mazout. Contrairement aux derniers mois, il n’y a pas eu d’évolution rapide des tarifs.
En effet, le mois de janvier a même débuté avec le prix du mazout le plus bas depuis le mois de juillet. Le 3 janvier, vous déboursiez ainsi 1.753,40 € pour une commande de 2.000 litres (0,8767 €/litre).
Les semaines suivantes, le cours du mazout de chauffage a continué à fluctuer, tout en maintenant une tendance à la hausse.
Un mois de février mouvementé
À l’inverse, le mois de février a été plus agité. Poursuivant la tendance à la hausse des semaines précédentes, le prix au litre du mazout de chauffage a même passé la barre de l’euro. Il s’agit là du prix le plus élevé constaté depuis le mois de novembre.
L’augmentation du tarif a été rapide. En effet, entre le 6 février et le 10 février, le prix au litre de combustible est passé de 0,9305 € à 1,0013 €. Votre commande de 2.000 litres évoluait de 1.861 € à 2.002,60 €. Soit 141,60 € de plus.
Ce type de situation illustre parfaitement l’intérêt de suivre l’évolution du cours du mazout de chauffage afin de déterminer le moment le plus avantageux pour faire effectuer votre commande.
Quelles évolutions pour le prix du mazout?
Ces derniers mois ont démontré que de nombreux paramètres influencent le prix du mazout de chauffage.
Le cours du pétrole est l’élément qui a le plus d’impact sur le tarif du combustible. L’or noir est lui-même au cœur d’un grand nombre d’enjeux et voit, par conséquent, son tarif évolue quotidiennement.
Les attaques en mer Rouge, menées depuis octobre 2023, soulignent à nouveau la vulnérabilité du trafic maritime mondial au niveau de quelques points de passage stratégiques. Les Houthistes, des rebelles yéménites, ciblent des navires civils ou militaires qui passent par la mer Rouge, perturbant considérablement les routes maritimes qui empruntent le détroit de Bab-el-Mandeb et du canal de Suez.
En parallèle, l’OPEP continue de maintenir la réduction du nombre de barils produits quotidiennement.
D’autres tensions telles que le conflit entre l’Ukraine et la Russie continuent d’avoir un impact sur le cours du pétrole.
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